top of page

5 - Connaître ses ressources pour mieux gérer son stress

Le stress peut être largement relatif et subjectif : ce qui vous stresse n’est pas la même chose que ce qui stresse votre voisin. Appréhender en quoi votre stress vous concerne personnellement peut vous amener des clés y faire face, voire même le réduire ou l'éviter entièrement !



Le stress nait du déséquilibre entre les besoins d’une situation (la demande) et l’ensemble de nos moyens pour y répondre (les ressources).


Le premier constat est que nous n’avons pas tous les mêmes « ressources ». C’est-à-dire que face à une même situation, nous n’avons pas tous les mêmes capacités, qualités et facilités.


👉 Par exemple pour certains, parler en public est naturel, voire même une source de satisfaction, alors que pour d’autres cela va être compliqué et demander beaucoup d’efforts.


Être en conscience de ses ressources et ses qualités naturelles peut paraître anodin, mais c’est essentiel dans les choix que vous avez à faire dans votre vie professionnelle et dans votre façon de travailler.



Repérer ses sources de stress


Un stress chronique est une répétition et accumulation d’une tension intérieure lorsque vos ressources sont insuffisantes.


👉 Travailler de façon répétitive dans une situation qui vous met continuellement dans une position inconfortable sans pouvoir vous appuyer sur vos forces, c’est un peu comme si vous deviez passer vos journées à écrire avec votre main gauche (ou la droite si vous êtes gaucher) : c’est faisable, mais ce n’est pas confortable, ça demande de l’effort, donc ça fatigue plus vite.


Prendre conscience de ce qui génère du stress pour vous vous permettra de mieux comprendre ces situations difficiles, et d'appréhender les choses différemment et d'ouvrir de nouvelles perspectives !

Notamment, cela vous permet de voir venir les situations de stress, de les anticiper, et de pouvoir ainsi y répondre au mieux :

  • chercher une stratégie pour les éviter (déléguer, dire non, changer de poste, …) ;

  • vous préparer correctement à l’énergie que vous allez devoir déployer (formation, renforcement, coaching,… ) ;

  • et surtout prendre le temps de vous ressourcer correctement en parallèle.



S'appuyer sur ses ressources


Connaitre vos ressources, c’est identifier vos points forts mais aussi toutes les formes de ressources à votre disposition (qu'on ne valorise pas nécessairement ou auxquelles on ne pense pas en situation de stress).


💡 Vos ressources sont vos qualités et compétences, mais aussi ce que vous avez appris, les personnes de votre entourage qui peuvent vous aider, votre réseau, etc...


Identifier vos ressources c'est vous permettre de vos ancrer dans ces points forts qui constituent vos racines, vos fondations.


👉 Pour ma part, j’ai travaillé de longues années dans un poste demandant des qualités qui n’étaient pas naturelles pour moi (extraversion, communication en public, …), sans que je puisse m’appuyer sur ce qui était fondamental pour moi (temps pour prendre du recul, intériorisation avant de parler). Si j’ai choisi de persévérer en pensant développer ce que jugeait comme des « manques » en moi, je me suis inconsciemment mise en situation de tension intérieure régulière pendant 5 ans. Ce n’est que l’un des facteurs m’ayant menée au burn-out, mais c’est incontestablement pour moi une partie du problème : des sources de tension «anodines » non résolues, non prises en compte et qui se répètent dans le temps.



Dans tout activité (professionnelle ou non), il est important de savoir reconnaitre ses forces, ses qualités, ses penchants naturels, pour qu’ils soient des piliers de notre façon de travailler et de l’apprentissage de nouvelles capacités. Il est essentiel d’avoir conscience de vos fondations, pour pouvoir vous y ressourcer : identifier votre zone de confort, à partir de laquelle vous allez progressivement vous développer. Pour ma part, j’ai fait l’inverse : j’ai démarré aux antipodes de ma zone de confiance.


💡 Certains tests de personnalité ont se rôle de simplifier la connaissance de soi sur quelques axes majeurs (par exemple le MBTI). Il permettent de situer dans les grandes lignes le type d’activité dans lesquelles vous serez plus ou moins à l’aise. Même si ça ne doit en rien être réducteur de ce que vous êtes capable de faire, voyez le comme votre socle, votre base à partir de laquelle vous allez vous développer.

bottom of page